Asservi par amour I

ASSERVI PAR AMOUR

 

PREMIERE PARTIE : RITES INITIATIQUES

 

CHAPITRE I

 

Une petite mise au point

 

 

Département de la Haute Savoie, décembre 2077, au petit matin…

 Le téléphone cellulaire sonnait de façon lancinante, j’étais dans les limbes d’Eros, empêtré dans des rêves érotiques et obsessionnels, bizarres et agréables. J’eu du mal à retrouver la réalité, il était 9 heures, j’avais fait une vraie grasse matinée dans Son lit, avec son autorisation.

Je décrocha l’ insu-portable appareil et tendis l’oreille : c’était Elle, sur la webcam de Son bureau, mais Elle avait coupé l’image. J’adorais le son de Sa voix, mais je savais aussi y détecter quand quelque chose ne lui plaisait pas, à l’intonation de Sa voix, et c’était le cas, je m’attendais au pire, comme toujours, déjà bien conditionné au fonctionnement interne de Madame !

« - Viens immédiatement me rejoindre au bureau, à Genève ! La chaudière est en panne, il fait quinze degrés dans le bureau, ces ouvriers sont des incapables comme tous les hommes ! Je suis rivée à l’ordinateur, j’ai les pieds glacés et l’humeur menaçante ! Tu te reposeras sous le bureau, à ta place. Auparavant, nous aurons une petite discussion tous les deux, ou plutôt, je vais devoir faire encore une mise au point avec toi, salutaire pour de bonnes relations où chacun doit rester à sa place. Viens maintenant, tu as une heure, pas une minute de plus ! ».

Je n’osa pas rétorquer qu’Elle m’avait accordé congé pour la journée, jusqu’à son retour à 19 heures. Je n’avais pas pris un seul jour de repos depuis 48 jours…et il y a 48 jours, ma vie bascula. Je n’avais plus qu’à me jeter sous la douche, m’habiller, boire un verre d’eau en oubliant le café et les tartines, changer d’état d’esprit, me mettre à disposition, oublier complètement mon ego et me soumettre, capituler pour de bon.

J’ai roulé sous une tempête de neige, la prudence me conseillait de ralentir, mais j’avais peur d’être en retard, connaissant le « tarif » en vigueur dans cet univers où Sa volonté faisait loi.

J’arrivais enfin à la cité suisse. Lorsque je pénétra dans son bureau, j’avais quatre minutes de retard et ma montre était accordée à la Sienne ! Elle était au téléphone, renversée dans son fauteuil, les jambes gainées de résille, une jupe noire plutôt classique, et chaussée d’escarpins noirs à hauts talons effilés. Elle me fit signe d’approcher et d’un claquement de doigts vers le sol, elle me fit m’agenouiller devant Elle, et de porter le regard à terre, à ses pieds, attitude de base acquise dès le premier jour. Mon regard porta ainsi sur ses escarpins, et ce que je vis me fit frémir : ils étaient très sales, tachés de boue, poussiéreux… et Elle qui exigeait d’être toujours chaussée comme une Déesse !

« - Mets-toi à quatre pattes devant moi, tu as vu ? »

« - Oui. »

« - Oui, qui, imbécile ! Maladroit ! » dit-elle en me donnant un coup de pied dans la mâchoire qui me laissera longtemps une douleur à la mastication (« tu mangeras moins ! » m’a t’elle dit).

« - Oui, Madame.

« - Tu as de plus 4 minutes de retard, cela fera 4 coups de cravache ce soir, et tu n’oublieras pas de me les demander, n’est-ce pas ? Quant à ce que tu as sous les yeux, c’est ta honte, ton problème, c’est une faute grave qui réclame une punition très sévère. Nous verrons cela ce soir. Tu sais que je dois être toujours chaussée de façon impeccable, lorsque j’ai constaté l’état de mes chaussures, j’allais en réunion avec une cliente importante, c’était une catastrophe ! Tu m’as mis dans une situation délicate et humiliante, alors que c’est toi qui doit être humilié, ne l’oublie jamais : je commande, tu obéis. Tu oublies l’ABC de tes devoirs, tu oublies tes prérogatives, parce que comme tous les hommes, tu es un fainéant ! En attendant, tu vas réparer tout de suite en les nettoyant avec ta langue, y compris les talons et les semelles ! Que cela redevienne comme neuf ! Alors, prends bien ton temps et fait les choses avec amour ! Allez ! Couché aux pieds ! Exécution, et lèches ! ».

A plat ventre , je dus lécher et nettoyer longuement la paire d’escarpins (Un mois de mon salaire, m’avait-elle dit un jour) que j’avais par malheur négligé hier soir. Le nettoyage dura environ une heure, pendant laquelle elle téléphona beaucoup en riant avec des amies, sans même me regarder. J’avais la bouche empâtée de boue, de petits graviers, de sable, de poussière.

A un moment, elle baissa sur moi des yeux hautains et courroucés qui ne laissaient rien présager de bon. D’un coup de talon au visage (sur le front, plus exactement), elle me signifia que le nettoyage était achevé pour le moment.

« - Tu as la langue toute noire, c’est dégoûtant ! » dit elle en fronçant son joli nez.

« - Dorénavant, tu feras cela tous les jours, avec zèle, tu auras même le droit d’en prendre l’initiative. ».

« -Oui, Madame. »

« - Il faut bien que tu ai quelques libertés, n’est ce pas ? »

« - Maintenant, vas à ta place sous le bureau sans bouger, tu vas me réchauffer les pieds ! ».

Je me suis glissé sous le bureau, me recroquevillant en « chien de fusil », à l’endroit où elle était censée poser les pieds, j’avais compris ma tache, c’est à dire être réduit à la place d’objet, de mobilier, ni plus, ni moins. Elle disparut un moment qui me sembla long, c’était angoissant, puis revint avec une bouteille de Perrier et un grand café qui me fit envie, mais il ne m’était pas destiné. J’eus ensuite la vision merveilleuse de deux longues jambes fuselées, gainées de bas résille, avec deux escarpins flambant neufs aux extrémités. A deux reprises, mon nez fit office de « déchausse pieds », elle s’étira comme un chat en appuyant la plante de son pied gauche sur mon visage, recouvrant le nez et la bouche. Elle frotta son pied longuement, par de longs « va et vient » presque douloureux pour mes lèvres, le bas résille étant un peu abrasif.

Son pied droit pris possession de mon sexe, dressé depuis longtemps, tendu comme un arc. Ses pieds étaient doux et glacés, j’eu le plaisir de voir ses ongles vernis par transparence. J’étais bien, à ma place, et si je parvenais à calmer ma tension intérieure, j’allais peut être même réussir à me reposer, avoir un peu de ce congé supprimé, lâcher prise….sous Ses pieds !

A un moment, elle se rechaussa, et travailla sur son ordinateur. Elle semblait agacée, l’ordinateur n’arrêtant pas de « planter », et son agacement gagna ses jambes, car elle sembla prendre un certain plaisir à me piétiner la poitrine, les jambes, le visage, le sexe, avec ses talons décidément très pointus, comme autant de piqûres de guêpes soudain devenues folles.

« -J’ai fini mon travail. Je vais dans un salon de thé réservé aux femmes près de la gare. J’y retrouve une amie, elle aurait pris plaisir à t’humilier car elle déteste les hommes, elle ne les supporte que sous ses bottes, et son nouveau mari en sait quelque chose ! Mais ce sera pour une autre fois, pour son anniversaire, je te préterai pour un week end,  après tout c’est une bonne copine, et puis c’est sympa, non ? »

Elle ponctua sa fin de phrase en tournant son talon aiguille sur mon ventre, je me mordis l’intérieur des joues afin de ne pas hurler : Elle détestait les mauviettes…

« - De toute façon, être humilié aux pieds d’une femme est ce que tu aimes, n’est-ce pas ? ».

Je restais silencieux, prostré et prosterné, un peu inquiet, elle semblait vouloir m’en faire baver, la soirée ne faisait que commencer, j’avais intérêt à être en forme !

« - N’est-ce pas ! » répéta t’elle en criant en me donnant un coup de talon me meurtrissant sérieusement la joue.

« -Oui, Madame » murmurai-je.

« -A la bonne heure, ça parle ! Tu vas rentrer à la maison, faire la vaisselle d’hier soir, passer l’aspirateur partout, nettoyer ma baignoire et ma douche, et changer les draps de mon lit. Tu t’arrangeras aussi pour faire des courses et me préparer un repas décent. Après le dîner, tu connaîtra la sentence pour ta négligence, tu recevras aussi les 4 coups de cravache pour ton retard ! Reconnais que tu accumules les fautes, et maintenant, va t’en ! ».

Je me levais péniblement, le corps meurtri à de nombreux endroits, ankylosé par l’immobilité, quand je reçus une formidable paire de gifles, j’en fus tout étourdi, titubant comme un homme ivre. Une autre gifle magistrale me jeta à terre, je me mis à plat ventre, j’avais mal partout. Elle me donna ensuite une succession de coups de pieds dans les côtes, dans le ventre, dans la tête. Elle semblait très en colère, tout pouvait arriver, et je me rappelais ce qui m’était arrivé il y a à peine un mois, le soir où je perdis une dent sur pivot, sous Ses bottines en verve.

« -Sale chien ! Tu oublies la courtoisie ! Quand tu me quittes, que dois tu faire ? »

« - Je dois Vous baiser les pieds avec adoration et zèle » fut grommelé la réponse, je connaissais mon bréviaire qu’Elle m’avait fait apprendre par cœur.

« -Alors, exécution ! Du respect ! Aux pieds ! N’oublies pas ta condition : tu n’es rien, je suis tout, et c’est ce que tu as voulu, pauvre naïf, bouffon dérisoire, sous- homme, pauvre imbécile, petit mec fantasmeur ! Moi, j’agis, en femme réelle, qui a compris que tu étais un inférieur, je ne suis pas dans le fantasme, et tu es là pour l’apprendre, n’attends aucune pitié ! ».

A plat ventre, j’embrassais religieusement la pointe de ses escarpins redevenus neufs par ma servilité. D’un léger coup de pied au visage, elle me congédia.

Je repris la voiture, en quête d’une grande surface afin de faire des courses. Après, j’avais du pain sur la planche, la soirée s’annonçait longue et éprouvante.

Si j’étais inquiet, cela ne me déplaisait pas d’être livré aux caprices de cette femme altière.

(à suivre)

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