Vacances avec Mon esclave (I)


Saint Malo, ville-corsaire, fortifications de Vauban, moules-frites à l’infini, et foule en liesse. Seule la couleur émeraude de la mer me faisait oublier que j’étais dans ce lieu hyper-touristique en plein mois de juillet, avec le regret opiniâtre de ne pas être en octobre…je déteste le tourisme de masse, feet également. La journée avait été agréable et banale. Nous avons cherché une hypothétique « rue de la soif », nous avons visité un gros bateau de guerre, et, comme n’importe quel connard de base, nous avons fait le tour de la vieille ville en empruntant les remparts, arpenté les ruelles tortueuses et pavées pleines d’histoire et d’histoires.

 A treize heures, nous avons échoué dans une crêperie un peu à l’écart, plus discrète et surtout moins bruyante. Dans la plupart de ces restaurants standardisés où l’on déguste à la chaîne moules-frites et fruits de mer, les gens se sustentent au « coude à coude », et moi, j’ai besoin de Ma bulle avec feet. Il y a un peu de monde dans la crêperie, j’ai fait tomber Ma fourchette, l’esclave assis face à Moi se précipite pour la ramasser, s’accroupis, Mon pied gauche prend appui sur sa main, et le pied droit se rive à sa bouche, tout se passe très vite, mais feet a embrassé Mon pied en public, il se relève, scrutant la salle avec crainte, a t’il été vu ? L’après midi fut semblable au matin, une longue marche à la trajectoire aléatoire dans le labyrinthe des rues pavées. Chaussée de tongs en cuir, Mes pieds nus commençaient à être sales et échauffés. Mon chien avait soif et tentait de m’orienter vers une sempiternelle terrasse de bistrot hantée d’anglais tonitruants. Sans me préoccuper de ses désidératas, je me suis engagée sur la promenade en bordure de front de mer, il faisait très beau et chaud, la houle était impétueuse et vivante, c’était la marée haute. L’esclave suivait en maugréant, ruminant et grommelant sa frustration, celle de ne pas pouvoir boire une bonne bière au soleil. Je me suis arrêtée, me suis retournée sur lui, amusée. J’ai ôté Mes chaussures au cuir poussiéreux, et du doigt pointé au sol, je lui ai indiqué Mes tongs en cuir afin qu’il les porte. Voulant garder les mains libres pour Me promener, je lui ai confié Mon sac à main et Ma veste polaire, inutile par cette chaleur estivale. Il m’a suivi , portant Mes affaires, deux mètres derrière Moi, marchant pieds nus sur le béton plus ou moins propre, nous croisions des gens, et notamment une jolie femme, la quarantaine épanouie, nous regarda amusée, elle avait compris toute la situation, son regard amusé croisa le Mien, fugace complicité, humiliation de feet qui ne supporte toujours pas le regard de l’autre sur sa situation, comme s’il en avait honte.

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Après environ une heure de marche plutôt rapide, nous étions à Rotheneuf ou Paramé… un nomansland de villas cossues, à l’architecture désuète. Les vagues étaient de plus en plus fortes et passaient par dessus le parapet. Le chien feet était toujours grognon, multipliant intérieurement les raisons de son mécontentement : Pas un bar à l’horizon avec cette soif inextinguible, et après cette longue marche pieds nus, Mes plantes de pieds étaient noires, et lui, de plus en plus obsédé par son hygiène buccale, appréhendait parfois la séance de nettoyage qu’il devait prodiguer à Mes pieds en fin de journée ! Sans compter bien sûr le nettoyage des bottes lorsque c’est de saison ! Qu’à cela ne tienne, j’ai jugé d’un coup qu’il n’était pas de sa condition d’avoir des sautes d’humeur. Que Ma volonté seule faisait LOI, et qu’il devait se soumettre à toutes Mes envies, à tous Mes désirs. J’eu soudain l’envie irrésistible  de le mettre à l’épreuve afin de mater la révolte qui couvait dans ce fragile psychisme masculin. Dans une rue parallèle au front de mer, il y avait un joli parc avec des bancs. Les alentours semblaient déserts, mais il était toujours possible qu’il y ai des gens derrière les fenêtres de ces maisons bourgeoises et désuètes. J’ai allumé une cigarette, je l’ai regardé, il était assis à Mes côtés, il se roulait une clope bizarre, il était silencieux et renfrogné.


« Tu as soif ?Oublie-là pour le moment, nous boirons tout à l’heure, et  pose cette cigarette ! Qu’attends-tu pour te mettre à genoux et nettoyer un peu Mes pieds ? Tu as vu comme ils sont sales ? Dépêche-toi et obéis ! Exécution ! Aux pieds tout de suite! »…

Il n’a pas hésité trop longtemps, il sait ce qui lui en coûte. Il a posé sa cigarette à peine roulée, a regardé de droite à gauche avec cet air inquiet qui lui va si bien, puis il s’est agenouillé face au banc sur lequel je trônais, les deux genoux ancrés sur la terre pleine de graviers, de petits cailloux qui faisaient mal à la chochotte qui gémissait, espérant peut être que j’allais le plaindre, appeler un taxi, pour aller à une terrasse de bar encore ensoleillée. Son visage était à trente centimètres de Mon pied droit, je le balançais devant ses yeux afin de le rendre dingue, je le rapprochais peu à peu, jouant avec Ma chaussure, pendant que Mon autre pied s’était glissé entre ses jambes bien écartées, et taquinait ses gonades gonflées de désir pur. Il bandait déjà comme un âne, et pourtant la situation publique ne devait pas être facile pour lui !


« Retire la tong avec tes dents ! » ordonnais-je, très transactionnelle. Ensuite, j’ai pressé Mes deux pieds sur son visage moite de sueur. Eux aussi étaient plutôt moites et surtout noirs, maculés d’une couche de poussière mélangée à la moiteur des pieds en plein été, incrustée dans la peau, entre les orteils, sur les talons…. Une horreur…Par de nombreux et longs « va et vient » sur sa bouche, son nez, ses joues, son menton, ses cheveux, je Me suis débarrassée du « plus gros » de cette crasse humide maculant la virginité de Mes Pieds. Son visage peu à peu devenait noir et un peu gluant. Il ne léchait toujours pas, il reculait le moment de le faire, très humilié par la situation, quelqu’un pouvait surgir et le surprendre en cette fâcheuse posture, les pieds étaient vraiment trop sales, il avait envie d’être ailleurs, et pourtant…. Sa bosse était flagrante…. Il fallait qu’il dépasse ses réticences, et j’ai décidé d’user un peu de Ma voix, je sais l’impact qu’elle a sur lui, qu’il adore recevoir des ordres explicitement humiliants, et je ne le fais pas souvent, à son grand regret.



« Tu attends quoi pour lécher ? La marée basse ?!!? » et joignant le geste à la parole, je le gifle de Ma tong, un bon aller-retour sur les joues…. Puis j’ai collé les orteils de Mon pied droit sur son nez, l’emprisonnant entre deux orteils, lui secouant la tête, puis descendant lentement sur ses lèvres, à l’orée de la bouche soumise, quatre orteils pénétrèrent dans la bouche, se posèrent, vainqueurs, sur la langue servile. Abdiquant totalement, il se mit à sucer goulument, à lécher avec fougue, comme s’il voulait rattraper le temps perdu à tergiverser. Il suça chaque orteil un par un, insistant particulièrement sur les espaces interdigitaux afin d’ôter toute trace suspecte.Puis j'ai abusé d'un "truc" qui le rend fou car le plaçant vraiment en situation d'objet: il doit sortir sa langue le plus possible, ne plus bouger, et c'est Mon pied que je promène sur la langue-objet, à Mon rythme, il n'a même plus l'initiative du lécheur de pieds qui lui va si bien! Feet ne s'occupait plus vraiment de savoir si quelqu'un était dans les parages, il s'en remettait à Moi, Me faisant toute confiance, lachant prise pour de bon. Le dégoût initial, de ce fait se transforme en goût…en désir, et selon une métaphore biblique, c’est l’eau transformée en vin. La véritable relation
MAITRESSE/esclave transfigure le laid en beau, le sale en propre, le mal en bien, c’est magique, alchimie de l’Eros.

L’endroit semblait désert, mais qui était derrière ces fenêtres borgnes, et peut être se « rinçait l’œil » ? Cela n’avait semble t’il pas trop gêné le chien, trop occupé à nettoyer Mes pieds de sa langue-gant de toilette !


L’érection de feet était manifeste, tendant la toile de son short, j’ai de nouveau glissé Mon pied entre ses deux jambes, titillant sa tige de Mes orteils. Le léchage prit fin après environ vingt bonnes minutes. La crasse s’était déplacée, de Mes pieds, elle était allée sur la langue de feet (bien noire !), sur son visage, dans ses cheveux, mélange de salive, de sueur, de poussière, et de sable…Après avoir essuyé longuement dans ses cheveux Mes pieds enduits de salive, j’ai repoussé feet du pied, et nous avons repris notre périple en sens inverse, Moi, de nouveau pieds nus, cela mit le chien en rage, il  maugréait dans sa barbe, mais nous allions être à notre chambre d’hôtel d’ici une heure de marche. Là-bas, feet sera de nouveau à Ma disposition. Alors, pourquoi se priver du plaisir de marcher pieds nus en regardant les vagues ? Feet, quant à lui rouspétait, répétant qu’il avait soif, parlant de traitement cruel, de barbarie, de crimes nazis, invoquant ses droits (lesquels ?) à se détendre et se désaltérer. Il portait Mes tongs d’une main, de l’autre portait Mon sac à main, Ma petite veste, le visage maculé et luisant, les cheveux humides et hirsute, les yeux rivés sur Mes pas, sur le déroulé gracieux de Mes plantes de pieds sur le bitume, ramassant la poussière pleine de bactéries…. Il marchait ainsi, la tête basse, et deux mètres derrière Moi. De temps en temps, d’un petit claquement de la langue sur les lèvres, je lui signifiais d’accélérer un peu, comme on le ferait avec un cheval, ou un chien… j’ai passé une bonne fin d’après midi à le mater de cette manière. Nous étions presque arrivés à l'hôtel, je lui ai dit:"trente deux!", "trente deux quoi ?" répond t'il. "Trente deux coups, sur les fesses, sur les épaules, sur le dos, et tout de suite en arrivant dans la chambre pendant que je Me désaltère! Après, tu lècheras de nouveau Mes pieds! Depuis ce matin, tu as rouspété trente deux fois, à partir d'aujourd'hui, ça sera comme ça tous les soirs, nous ferons le bilan!".













Je sais qu’il redoute certaines humiliations en même temps qu’il les désire au plus profond. Sa quête est difficile : il voudrait sans doute être au plus bas du sous espace, s’incorporer à Mes  semelles, tel un grain de poussière….vivre sous Mes pieds... Toujours plus bas dans le sous espace, ce qui le fait monter très haut, si vous saviez combien….
 

(à suivre ?)

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